La migration des descendants de Jean-Joseph Néron en Amérique sur 7 générations

Les tableaux qui suivent vous donnent un aperçu de la migration des descendants de Jean-Joseph Néron sur sept générations. Pour faire ces calculs, je me suis basé uniquement sur les hommes seulement et qui ont eu une descendance. Donc, je n’ai pas compté les femmes puisque leurs enfants prennent le nom de leur père et je n’ai pas compté les hommes célibataires ou mariés sans descendance connue.
Ces données ne sont pas complètes puisqu’elles sont basées uniquement sur ma base de données et il me manque plusieurs Néron, particulièrement après la quatrième génération mais cela donne quand-même une très bonne idée de la migration des Néron en Amérique.

Les lieux qui reflètent le moins la réalité, c’est lorsqu’il y a migration vers l’Ontario, en Alberta ou aux États-Unis. Il y a beaucoup plus de migrants à ces endroits que ne le montre mes tableaux. Plusieurs raisons expliquent cela, premièrement je perds leurs traces assez rapidement (moins d’accès aux données de ces endroits) et j’ai trouvé plusieurs naissances qui n’apparaissent pas dans mes tableaux parce que je n’ai pas trouvé les mariages et comme je me base sur le lieu de mariage, ils n’y sont pas.

Génération 1

À la génération 1 ce n’est pas compliqué, c’est l’ancêtre Jean-Joseph Néron qui s’est installé dans Charlevoix.

Génération 2

À la génération 2 c’est assez simple aussi, les deux plus vieux, Jean-Baptiste et Augustin se sont mariés dans Charlevoix tandis que les jumeaux Étienne et Guillaume sont allés s’installer dans la Montérégie.

Génération 3

À cette génération, pas beaucoup e changement, on voit cependant que les Néron de Charlevoix semblent plus prolifiques.

Génération 4

À la quatrième génération, on constate que la région du Saguenay-Lac St-Jean commence à accueillir des Néron et qu’il y a un commencement d’exode vers les États-Unis.

Génération 5

À la génération 5, la région du Saguenay-Lac St-Jean prend de plus en plus d’importance. On constate que ce sont des milieux plutôt de campagne, donc, les migrations se font principalement pour cultiver les terres.

Génération 6

La sixième génération montre que c’est la région du Saguenay-Lac St-Jean qui a le plus de Néron, près de la moitié et en ce début de vingtième siècle, on voit que la migration vers les grandes villes et vers les États-Unis prend beaucoup plus de place. Le manque de travail et l’industrialisation incite les gens à aller travailler en ville. On s’étend aussi un peu partout dans la province.

Génération 7

À la génération 7, c’est encore la région du Saguenay-Lac St-Jean qui compte près de la moitié des Néron. Les grandes villes prennent de plus en plus de place et Charlevoix de moins en moins.
Comme mentionné plus haut, il y a beaucoup plus de migration à la grandeur des États-Unis et ailleurs au Canada que ne le montre ce tableau.

En résumé

Rendu à la huitième génération, c’est beaucoup plus difficile d’avoir des données valables pour les raisons suivantes : Les couples ne se marient plus beaucoup, et étant donné que je me base sur le lieu de mariage, impossible de savoir où ils ont fondé leurs familles. De plus, les données sont plus contemporaines, donc plus difficiles d’accès, ce qui fait qu’il en manque beaucoup. 
On constate que le nombre de Néron fait plus que doubler à chaque génération et à celle-ci, c’est loin d’être le cas. Ce qu’on peut cependant affirmer c’est que c’est encore la région du Saguenay-Lac St-Jean qui a le haut de pavé avec près de 40% des Néron.

Autre point plus général, j’ai remarqué que dans plusieurs familles, il y avait souvent plus de femmes que d’hommes et elles avaient plus d’enfants que les hommes, sauf que le nom Néron disparaissait puisque ces enfants prenaient le nom de leur père dans presque tous les cas.

Concernant les descendants Néron, on remarque, dans le tableau qui suit, que près de 80% des Néron descendent de Jean-Baptiste. Si on ne voit pas de descendants des jumeaux Étienne et Guillaume, c’est parce qu’ils n’ont pas encore été trouvés, la plupart se trouvant dispersés aux États-Unis. 
Pour ceux de ma famille que ça intéresse, nous sommes des descendants d’Augustin. Par contre la plupart des Néron connus, comme Caroline Néron (femme d’affaire, comédienne et chanteuse), Geneviève Néron (comédienne), Émilien Néron (jeune comédien), Monic Néron (Journaliste) ou Josée Néron (mairesse de Saguenay) sont tous des descendants de Jean-Baptiste.

Ce tableau ne montre pas tous les Néron mais seulement les descendants mâles qui ont eu une descendance